Réveillé en 2001, le Comte du Cul, jusque là profondément enfoui dans le cerveau d'un obscur étudiant en capes, est un ménestrel qui rêve de parcourir le monde pour y semer la joie et la révolution.

Après quelques maquettes et des dizaines de concerts à travers la France, le Comte du Cul est dorénavant épaulé par une cohorte toujours plus grande d'amis qui se sont engagés à transmettre ses chansons acides, désopilantes et mélodieuses au plus grand nombre.

Décembre 2003 " La vie, les horreurs et les maladies expliquées aux enfants ", le premier album du Comte, s'apprête à se répandre dans l'univers...

Presse

Dans la grande farandole des trublions méchamment allumés de la chanson française, Le comte du Cul vient de faire une entrée fracassante. On serait tenté de le rapprocher du nihilisme jusqu'auboutiste d'un Jean-Luc Le Ténia - au gré de plus d'un rapprochement patronymique qui en ravira plus d'un. Mélodies patelines, voix égrillarde et revêche à toute inclination tubesque, le Comte du Cul se distingue toutefois du psychopathe du Mans par ses textes affûtés à la lame d'une mauvaise fois irrésistible qui sait se faire cruellement mélancolique - Je deviens gros -, horriblement clinique - Les maladies expliquées aux enfants, haut la main le hit dégueulasse du mois...-, voire subversive - Le RMI est une arme. Un constant happening sonore qui sait voir plus loin que le bout de ses sales vannes, pour nous emmener sur les territoires en friche d'une pensée faussement rebelle, qui caresse l'oreille attentive à rebrousse-poil avant de la flatter de ses tournures décidément habiles. Sous ses dehors provoc' et de dandysme suranné, le Comte du Cul vous invite à devenir son nouvel ami, frais de corps et d'esprit. (Le Petit Bulletin - Grenoble - FC - 03 / 04)

Imaginez un Vincent Delerm trash, qui aurait poussé la régression infantile assez loin pour rester coincé dans les toilettes de la cour de récré. Ce petit bonhomme apparemment inoffensif est ce qui est arrivé de mieux à la chanson subversive depuis Blair ou les Charlots. Il est lucide : Je n'aurais jamais de fric, je ne baiserai jamais Sophie Marceau. Tendre, quand il évoque avec la mélancolie d'un Brassens sous acide le drame de Rocco Siffredi et de son membre à rallonge. Il nous arracherait des larmes… de rire ! Les comptes absurdes et déconnants, mais quelque part philosophiques, c'est son rayon. Ecoutez, et vous aussi vous vous surprendrez à fredonner ce doux refrain d'une voix de fausset : Comte du Cul, Comte du Cul apprends nous tout sur les maladies. Compte du Cul, apprends-nous la vie. Vos proches s'inquiéteront de votre santé mentale. Et là, vous leur ferez écouter. Ils seront contaminés. (Longueurs d'Ondes - Eric Nahon - 02/04)

Tracklisting

01 - Les Nonnes branchées et les nazis branchés - 2'07

02 - Les maladies expliquées aux enfants - 3'5

03 - Je deviens gros - 1'52

04 - Pitié ! - 1'58

05 - Calimerocco - 3'00

06 - Magali - 4'07

07 - Positif Podocéphale - 2'53

08 - Je crève les abcès - 3'06

09 - Je chanterais plus fort - 1'28

10 - Mon meilleur ami meilleur que moi - 2'01

11 - Le R.M.I est une A.R.M.E - 1'41

12 - Pardonne moi Louise - 2'54

13 - Peau de lézard - 3'04

14 - Dieu m'a chatié - 8'38